lundi 18 janvier 2016

Et le cœur bat plus fort

Attention, cet article est au sommet de la kitsh attitude

Je suis en début de relation. Je suis en période lune de miel. Je suis ridicule, mignonne, je rougis.
Je rigole tout le temps, j'ai le cœur tout joyeux et j'ai peur tout en me sentant rassurée.

Il s'appelle Pierre, c'est ma petite rencontre de ma première année de fac.

Toute l'année dernière et une partie de cette année, il était mon meilleur ami, celui avec qui on dit ne pas pouvoir sortir (il y a une différence entre pouvoir et vouloir)

En réalité, tellement de peur m'anime, je deviens imbuvable par moment.

Quand t'es amoureuse, t'as peur. Ton cœur se crispe, quand tu dis quelque chose tu as peur de l'avoir blessé, quand il te regarde tu te demandes ce qu'il pense de toi, quand il parle de toi tu aimerais savoir ce qu'il en ressort.

Ouais, t'es un peu débile quand même.

Et ben là c'est pire. Oui, c'est pire. Sortir avec son meilleur ami, son confident, ça fait flipper. On a peur de perdre la complicité, peur de ne pas pouvoir tout lui dire et c'est normal. La frontière est franchit, Puis on a peur de le perdre lui. Cette personne qui a prit tellement de place dans notre vie, autant en amitié qu'en amour.

                                                                                                                              L'avant


Je ne dirais pas que ce n'était pas parfait avant, c'était le cas, mais en parlant de franchise et de complicité, quelque chose se bloquait. 

Impossible de le regarder dans les yeux, trop envie de l'embrasser
Impossible de lui faire des câlins, le cœur bat trop fort
Impossible de lui parler de tout, parce qu'il fait partit de ce tout

Je pense que le plus dur, c'est de l'entendre parler des autres. Ce n'est pas de la jalousie à proprement parler dans ce contexte là, je dirais plus que c'est une envie d'être dans cette catégorie 

Toujours en le refoulant hein

Et puis ben toujours dire "Ah non, Pierre ? C'est mon meilleur ami il est totalement dans la friendzone !" Je te rassure, tu le penses vraiment à ce moment-là, ou en tout cas tu te bourres le crâne avec ces paroles et la gueule avec la vodka. Ce qui n'est pas forcément la solution. Mais ce n'est pas du tout regrettable, tout vient à point à qui sait attendre.


                                                                                                                            Le jour J


Ce dernier jour de décembre, je l'ai passé avec lui. Une peur affreuse m'envahissait quand je pensais à cette soirée, une petite voix dans ma tête me sussurait que tout changerait si je faisais le choix de passer le nouvel an avec lui. D'ailleurs, j'ai commencé la soirée à le chercher, en adéquation avec cette pensée. Puis il y a eu cette discussion, et la décision. 

-Moi je veux sortir avec toi donc maintenant faudrait faire ton choix !
-Mais moi aussi !
-Ben alors ?!

Ok, écrit comme ça, ça n'a pas de sens. Mais en réalité, je m'énerve rarement, surtout pour ce genre de chose ou je m'efforce toujours de laisser le temps au temps et aux gens.

Enfin bref...

                                                                                                                               L'après


La complicité, le regarder encore et encore, parler de tout et de rien comme si tout avait un lien, jouer avec ses cheveux, rire aux éclats, boire ensemble, s'énerver un peu beaucoup, l'apaisement qu'il me procure, le quotidien, le jour et la nuit, la franchise, l'envol des complexes, la confiance, la peur de le perdre, l'aimer à me broyer le cœur, profiter de tout, me sentir plus forte, avoir envie de me battre, sa voix, ses yeux, son rire, son odeur, sa connerie, son intelligence, son intérêt et celui qu'il me procure, sa façon de rougir, de bloquer, quand il parle et quand il se tait, ses grands yeux quand il réfléchit, ses petits quand il rit, sa respiration et ses ronflements, 



C'est con mais putain, je me sens tellement bien !



PS : Ce petit article était celui que j'avais le plus hâte et le plus peur d'écrire. Je crois que je vais acheter un calepin pour écrire mes idées car le soir, devant mon écran, j'ai perdu trop de pensées qui me semblaient importantes.

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